Galerie
Une photographie, c’est un fragment de temps qui ne reviendra pas.
Martine FRANCK
+ d'infos sur le projet...
Le volet 1 de ce projet est clos. Il a débuté par Matteo et s’est terminé par Matteo. Sans savoir si un nouveau volet sera ouvert, je laisse le site actif pour découvrir ou revoir les photos. Je remercie encore et toujours ces acteurs d’un instant, et laisse ci-dessous les modalités et l’explication de ce projet… qui sait, s’il redémarre ce sera utile.
Pour figurer dans le projet et se faire « tirer le portrait » il faut le désirer et être dans le cyclisme, même modestement. Que vous soyez pratiquant, organisateur, bénévole, d’une famille de cycliste, un officiel, que sais-je, vous êtes le bienvenu pour vous inscrire dans ce projet.
L’objectif de ce projet est double.
En premier lieu, c’est photographier les intéressés sous un autre angle. L’approche choisie est celle de la représentation picturale, inspirée des peintres Flamands et pas mal de Caravage. Eclairage minimaliste, ambiance « clair obscur », prise de vue posée sont à l’opposé de la photo de sport sur le vif en reportage.
Le deuxième objectif, facultatif pour l’instant, serait de profiter d’un évènement pour exposer ces photos. Montrer qu’une photo papier amène une dimension supplémentaire, chaleureuse et perpétuelle que l’image numérique ne procure pas.
De vrais souvenirs en sorte, avec toute la dimension émotionnelle qui va avec.
PHOTOS DE CYCLISTES
Ce projet a démarré sur ce qui aurait pu être un drame, la grave chute d’un jeune lors d’une course sur piste au vélodrome de Bordeaux. Matteo est resté inanimé plus d’un quart d’heure au bord de la piste, entouré d’une nuée de médecins-urgentistes.
Son entourage et les spectateurs présents étaient sous le choc. Heureusement dès le lendemain, les bonnes nouvelles de l’état de santé de Matteo nous rassuraient tous. A ce moment j’ai voulu démarrer une série qui montre les sportifs et leur entourage sous un autre angle.
L’approche choisie est celle de la représentation picturale, inspirée des peintres flamands, et pourtant j’ai souvent admirer l’œuvre de Caravage pendant ce projet. Éclairage minimaliste, ambiance « clair obscur », prise de vue posée sont à l’opposé de la photo de sport sur le vif en reportage. Chaque photo fait appel à la mise en place d’un studio. La prise de vue représente 50% du travail, le reste se fait derrière l’ordinateur, pour ajuster et construire l’ambiance voulue, et intégrer sol et mur comme décor. Cette exposition présente une vingtaine de photos.
Cette série commence par Mattéo, photographié une semaine après sa chute et se termine par lui, en route vers sa vie future. J’ai pris un grand plaisir avec ce projet, autant dans sa réalisation que par les rencontres éphémères que j’ai pu avoir avec les «acteurs» de photos de cyclistes.